Emmerich, David Georges

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Emmerich, David Georges

David Georges Emmerich (Debrecen-Hungary, 1925-1996) was an architect and an engineer. In France, he was considered along with Robert Le Ricolais and R. Buckminster Fuller as a leading innovator of structural morphology in architecture. In the 1950's Emmerich invented a concept of "tensegrity": tensing and compression counterbalance each other to form a light, auto-stable and permanent polyhedral configuration. [1] Gómez Jáuregui wrote, Emmerich, probably inspired by Ioganson's structure, started to study different kinds of structures as tensile prisms and more complex tensegrity systems, which he called "structures tendues et autotendants", tensile and selfstressed structures. After some research he defined and patented his "reseaux autotendants" which are exactly the same kind of structures that were being studied by Fuller and Snelson.

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[[file:3x4_model_wood_sticks_and_chains_13x54x54cm_by_Emmerich_1965.png|thumb|500px|none|3x4 model, wood sticks and chains, 13x54x54 cm, by Emmerich, 1965"

Selected Readings on Emmerich

Emmerich's Role in Tensegrity, in French

From http://www.editions-hyx.com/site/web/uk/library/frac/frac1.html, accessed 8 August 2010:

David Georges Emmerich (1925- 1994), architecte ingénieur, fut en France le principal représentant des recherches sur la morphologie structurale en architecture, conjointement à celles de Robert Le Ricolais ou de R. Buckminster Fuller. En 1958, Emmerich invente les structures « autotendantes », où traction et compression s'équilibrent pour former une configuration polyédrique légère, indéformable et autostable, prélude à une architecture sans fondation, articulée sur la combinatoire géométrique de ses constituants. Le principe des structures autotendantes est celui de la morphogenèse : les formes sont des « êtres géométriques dans l'espace » qui s'organisent selon des lois propres. Leur autoconstitution débouche sur le principe de l'autoconstruction et l'utopie d'une société dans laquelle chacun pourrait construire son propre habitat. Enfin, les recherches d'Emmerich appellent à approfondir leur équivalence avec la pratique artistique contemporaine, axée sur les recherches minimales, modulaires et sérielles sur la forme.

Objectile

Des séries d’objets similaires et pourtant tous différents, un peu comme chaque dune dans le désert constitue une variation singulière sur un même thème morphologique, et tout cela conçu par le calcul sur ordinateur et produit industriellement avec des machines à commandes numériques : voilà ce que Gilles Deleuze allait désigner sous le nom d’Objectile dans son livre Le Pli sur Leibniz et le Baroque paru en 1988. Ces objets non-standards, Bernard Cache en a aussi développé la conception dans des écrits réunis sous le titre Terre Meuble (HYX Orléans 1997) et Earth Moves (MIT Press 1995).

Objectile est devenu le nom de l’atelier de design et d’architecture, basé à Paris, qui comprend Bernard Cache, Patrick Beaucé et Taoufik Hammoudi (fév. 1997-mai 1998). Objectile travaille à la création et à la production industrielle de formes courbes et variables à toutes les échelles : sculpture, design, mobilier, composants du bâtiment, architecture, urbanisme ou paysage.

Persuadé que la création architecturale commence désormais au stade des outils logiciels et technologiques, Objectile a mis au point un mode de production original sur la base du logiciel TOPCAD. Avec le logiciel Objectile, les formes ne sont pas dessinées mais calculées. Le calcul permet en effet de concevoir des surfaces à courbure complexes dont les inflexions ne sont pas maîtrisables par la CAO traditionnelle. Chaque forme peut donner lieu à des variations illimitées qui sont présentées sous la forme de séquences vidéo interactives. Pour exploiter ces ressources de génération de surface, 0bjectile a développé un module d’écriture de programmes d’usinage qui permet de fabriquer industriellement des séries d’objets tous différents sur des machines à commandes numériques. Objectile est en mesure de garantir la faisabilité technique et économique de leurs projets, aussi complexes soient-ils, et ceci dès le stade de la conception.

Objectile a de cette façon déjà réalisé pour la SNCF un modèle de guichet aux surfaces courbes, qui, produit à l’unité en machines à commandes numériques, peut être adapté à la situation spécifique de chacune des gares. En architecture, Objectile consacre une attention toute particulière aux composants de second œuvre qui peuvent devenir le support d une ornementation contemporaine. Objectile a de la sorte développé des gammes de panneaux décoratifs qui permettent, par exemple, de différencier des portes dans un couloir, ou de décliner des séries de parements.

Grâce aux technologies les plus avancées, l’atelier Objectile libère l’industrie du standard et propose ses formes ondulées dans les objets les plus quotidiens tels que la table de bistro. Mariant l’ancien au plus technologique, Objectile a conservé le traditionnel pied en fonte sur lequel l’on peut poser le plateau “nénuphar” de son choix. Ces motifs de nénuphars ne sont plus dessinés ou peints à la main comme pouvaient le pratiquer des peintres tels que Claude Monet, ou plus récemment Claude Viallat. Objectile utilise des modèles mathématiques pour générer sur ordinateur des motifs qui varient à l’infini et se présentent comme une séquence vidéo. L’ordinateur d’Objectile génère le programme d usinage de chaque plateau, envoyé par internet à un usineur qui le fabriquera automatiquement sur une machine à commande numérique. Des panneaux, des claustra, des éléments de mobilier sont ainsi tous des objets singuliers mais produits industriellement. Leur projet pour un Musée Gottfried Semper explore quant à lui les modalités du nœud et de l’entrelacs, échappant à toute orthogonalité.

À l’intérieur d’une démarche philosophique articulée sur Gilles Deleuze, Objectile associe ingénierie, mathématiques, technologie pour produire des objets et projets d architecture qui bouleversent la notion de « forme » telle que nous l’entendons habituellement.

Emmerich's Role In Tensegrity, in French

From La Fasciatherapie by Nadine Quere, PhD. Thesis, 2010

Les architectes étudièrent aussi ce principe architectural de structures spatiales et en découvrirent les lois. David Georges Emmerich, Richard Buckminster Fuller et Kenneth Snelson ont tous les trois déposé des brevets concernant des systèmes analogues. David Georges Emmerich, architecte-ingénietu' (1925-l996), fut en France le principal représentant des recherches sur la moiphologie structurale en architecture, conjointement à celles de Robert Le Ricolais ou de R. Buckminster Fuller. En 1958, Emmerich invente les structures "autotendantes" : contraction et compression s'équi1ibrent pour former tme configuration polyédrique légère, indéformable et autostable, prélude à une architecture sans fondation, articulée sur la combinatoire géométrique de ses constituants. On retrouve la notion de "grille spatiale" dans cet espace combinatoire où les éléments de tension et de compression sont diffusés en continu à travers l'articulation d'éléments modulaires identiques. Emmerich explique comment, pour définir un espace, la nature des éléments n'a. pas d'importance et seule compte la situation entre les éléments. Enfin, les recherches d'Emmerich appellent à approfondir leur équivalence avec la. pratique artistique contemporaine, axée sur les recherches minimales, modulaires et sérielles sur la forme (comme nous le verrons avec les sculptures de Snelson figures 18 et 19). Le principe des St1'tlCl'll1`eS auto-tendantes est de permettre une architecnue auto-stable, légère et S3I1S fondation, ouverte à la mobilité. « La structure est ici combinaison, assemblage d 'éléments isomorphiques et répétitifs. ›› (Haüsermann, 2008


Links and References

[1] From http://www.editions-hyx.com/site/web/uk/library/frac/frac1.html, accessed 8 August 2010.