Le Ricolais, Robert

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Le Ricolais, Robert

Read here about Robert Le Ricolais, a French architect and engineer called "The Father of Space Structures", active in United States of America and known for his research into tension structures, lightweight structures and trellises, each of which parallel core concepts of tensegrity.

Biography

Robert Le Ricolais (1894-1977) was born in 1894 at La Roche sur Yon. His university studies in math and physics were curtailed by World War I in which he was wounded and decorated, and resumed after the war. As a practicing hydraulics engineer as well as a painter and poet, in 1935 he introduced the concept of corrugated stress skins to the building industry and was awarded the Medal of the French Society of Civil Engineers. Then in 1940 his work on three-dimensional network systems introduced many architects to the concept of "space frames." After years of research and many patents and the 1962 Grand Prix of the Cercle d'Études Architecturales he was well established as the "father of space structures." In 1951, at 57, he came to America to conduct "experiments in structure" workshops at Illinois-Urbana, North Carolina, Harvard, Penn and Michigan.

Settling at University of Pennsylvania in 1954, he led generations of students to his perception that "to discover the nature of things, the secret is to be curious," drawing on mathematics and physics, engineering and zoology in search of new visions for structures of the futurevisions not limited to the individual structures to be built on or above or below the earth, but to the ways they might change the nature of cities and the circulation of human beings in them.

In 1974, le Ricolais succeeded Louis Kahn as the Paul Philippe Cret Professor at GSFA, holding the prestigious chair until his death in 1977. [1]

Importance in France

In France, Le Ricolais was considered along with Emmerich and Fuller as a leading expert on structural morphology in architecture.

Motro called Le Ricolais, "Father of Spatial Structures".

Obituary, In French

Emmerich wrote for his obituary (in French):

"Inventeur de formes, de structures, de calculs statiques nouveaux, Robert Le Ricolais n'était ni architecte, ni ingénieur, ni mathématicien. Ce grand chercheur et enseignant de l'architecture n'avait aucun titre académique. L'académicien Laprade l'appelle cependant, pour avoir introduit dans cette discipline la méthode expérimentale, le « Claude Bernard de l'architecture ».

"Le Ricolais est né à La Roche-sur-Yon. Il prépare une licence de sciences, mais la guerre interrompt tôt ses études et il ne les reprendra plus. Gravement blessé, il reviendra de la guerre avec une pension d'invalide, seule retraite qu'il se soit assurée, n'ayant été durant sa longue vie, laborieuse jusqu'à ses derniers jours, titulaire d'aucun poste.

"De 1918 à 1931, il vit à Paris, fréquente l'académie de la Grande-Chaumière et Montparnasse. Peintre constructiviste de la lignée d'un Tatlin, il est de plus en plus attiré vers la construction. [2]

Overview, in French

Robert Le Ricolais: Architecte, ingénieur, urbaniste, peintre et poète.

Né en 1894 à La Roche sur Yon, il fréquente l'Ecole de Rochefort où il rencontre Manol, René Guy - Cadou, Max Jacob et Daniel Robes. Il fait des études de mathématiques et physiques à Cambridge puis part à la guerre en 1914 où il est blessé deux fois et revient décoré.

En tant qu'ingénieur praticien hydraulique, il introduit en 1935 le concept de l'industrie immobilière puis est récompensé de la Médaille de la Société Française des ingénieurs C ivils. En 1940, son travail sur les systèmes de réseaux en trois dimensions initia de nombreux architectes à ce concept. Robert le Ricolais devient directeur adjoint chez Air Liquid. Son talent de peintre est également reconnu car il expose au Grand Palai s et au musée des Beaux - Arts de Nantes, aux côtés de Kandisky. Il fait ensuite des études d'architecture à l'Institut Polytechnique de l'Ouest, à Nantes, l'actuelle Ecole Centrale.

En 1943, suite aux bombardements sur Nantes, Robert le Ricolais et sa fe mme Marguerite se réfugient à Orvault, dans une petite maison. C'est là où Robert le Ricolais commence à dessiner la commune (aujourd'hui, M. Leparoux conserve près de 200 exemplaires de ces dessins).

Dès les années 50, Robert dépose des brevets mais so n talent n'est pas reconnu en France. En 1951, à 57 ans, il va aux Etats - Unis pour conduire des ateliers d'expérimentation de structure en Illinois - Urbana, en Caroline du Nord, à Harvard, Penn et Michigan. Il s'installe à Penn en 1954 où il rallie des gén érations d'étudiants à sa perception : "pour découvrir la nature des choses, le secret est d'être curieux". Il approfondit ses recherches sur les effets de pression, sur les structures dans l'espace. Après des années de recherche et de nombreux brevets, Ma lraux lui remet le Grand Prix du Cercle des Etudes Architecturales de France : "Robert le Ricolais est le père des structures spatiales et ses idées ont influencé les plus grands architectes".

En 1974, Le Ricolais succède à Louis Kahn, à la tête de la trè s prestigieuse chaire d'architecture Paul Philippe Cret jusqu'à sa mort en 1977. Ses premiers modèles et papiers ont une salle permanente aux Archives de l'Université d'Architecture. En 1976, l'Institut Américain lui décerne la Research Medal pour son acti vité à l'Université de Pennsylvannie.

Plus de 200 modèles et de sculptures ont été construits et testés dans l'atelier de Le Ricolais durant ces 20 années à Penn. Certaines des plus belles et étonnantes sont exposées actuellement à la Fondation des Arts, l e Département d'Architecture et l'Ecole des Beaux - Arts américains. Il meurt en 1978 à l'Hôpital Américain de Neuilly. La rue Robert le Ricolais de la Ville d'Orvault est inaugurée la même année et une exposition de ses œuvres est présentée à la Frébaudièr e .

Encyclopaedia Entry, in French

The Encyclopaedia Universalis has a five page article on Le Ricolais. Full text (pay wall): [[1]] Partial text:

Inventeur de formes, de structures, de calculs statiques nouveaux, Robert Le Ricolais n'était ni architecte, ni ingénieur, ni mathématicien. Ce grand chercheur et enseignant de l'architecture n'avait aucun titre académique. L'académicien Laprade l'appelle cependant, pour avoir introduit dans cette discipline la méthode expérimentale, le « Claude Bernard de l'architecture ».

Le Ricolais est né à La Roche-sur-Yon. Il prépare une licence de sciences, mais la guerre interrompt tôt ses études et il ne les reprendra plus. Gravement blessé, il reviendra de la guerre avec une pension d'invalide, seule retraite qu'il se soit assurée, n'ayant été durant sa longue vie, laborieuse jusqu'à ses derniers jours, titulaire d'aucun poste.

De 1918 à 1931, il vit à Paris, fréquente l'académie de la Grande-Chaumière et Montparnasse. Peintre constructiviste de la lignée d'un Tatlin, il est de plus en plus attiré vers la construction. Ses connaissances scientifiques, particulièrement en chimie, en cristallographie et en zoologie, lui inspirent par analogie des solutions originales dans ce domaine. Les coquillages, les radiolaires, les cristaux sont autant d'exemples de voiles, de réseaux et d'ossatures qu'il essaye de traduire dans des projets qu'il entreprend en collaboration avec de jeunes architectes novateurs.

La crise économique termine cette période qu'il appelait « baroque », et en 1931 il quitte Paris pour Nantes, trouvant une occupation alimentaire à l'Air liquide, besogne qui lui permet pendant treize ans de se consacrer à sa nouvelle passion : les structures. S'ouvre alors une période féconde pendant laquelle il élabore des systèmes, prend des brevets, publie des articles. On citera : « Les Tôles composées et leurs applications aux structures métalliques légères » (Bulletin de la Société des ingénieurs civils de France, no 5-6, 1935) où il tente d'introduire dans le bâtiment des techniques légères applicables aussi à la fabrication des fuselages d'avions, et « Systèmes réticulés à trois dimension...

Tension Sculptures

Robert Le Ricolais, was inspired by nature. He studied the tension networks inherent to radiolarian in order to understand the dynamic properties and qualities of closed and open “skeletal” structures. Le Ricolais professed that he had ‘found no better discipline in this unpredictable problem of form than to observe the prodigies created by nature’. Particularly interesting is his observation that in nature, the art of structure and form is where to place holes, ‘all different in dimension and in distribution’. This discovery lead to Le Ricolais’ impossible desire to build with holes, to generate structures of ‘zero weight and infinite span.’ This seemingly contradictory statement shows us that in nature, we frequently find form that forms are globally extremely strong, yet are locally fragile. Le Ricolais argued for a higher level of (bio)synthesis. Why would we convert radiolarian structures into buildings? He exclaims, “Why should the Radiolarian help us to make money?” Robert Le Ricolais worked to unfold and eventually discover more intelligent translations and deeper relationships between architecture and science.

In the process Robert le Ricolais constructed many new models for building systems, structure, form and matter. THese wire-frame models were discovered in the mid 90′s by one of Ricolais previous students, professor Peter McCleary. The structures express various structural morphologies defined by tension. Ricolais ‘fantasized of going inside a rope to find a new way to realize his central vision of zero weight and infinite span’ In this work Ricolais focused on removing mass, the resulting sculptures being an arrangement of space. The wire forms have a remarkable lightness, evoking objects of flight, like kites or airship skeletons.

Gallery

Tensile Ring Strcture by Le Ricolais.
3 Lattice Systemby Le Ricolais.
Aleph Bridge by le Ricolais.
Automorphic Compression Member & Automorphic.
Double Parabolic Trihex Bridge for.
Funicular Polygon of Revolution Lemniscate.
Funicular Polygon of Revolution Pseudosphere.
Omega Tower for 19 Power.
Polyten Bridge by le Ricolais.
Re-tensionned Monkey Saddle by le.
Starhex Dome by le Ricolais.

Quotes

"The art of structure is where to put the holes."

Links and References

Le icolais archives at University of Pennsylvania: http://www.philadelphiabuildings.org/pab/app/co_display_overview.cfm/488625.

[1] http://www.upenn.edu/almanac/v42/n19/ricolais.html, accessed 24 Nov 2010

[2] http://www.universalis.fr/encyclopedie/robert-le-ricolais/, accessed 24 Nov 2010

[3] These paragraphs based on the Data Is Nature blog: [[2]], accessed 14 Oct 2014

Other